Le tarif de la consultation chez un médecin généraliste passera à 30 euros en décembre, selon un projet d'accord entre les syndicats et l'Assurance-maladie
Le tarif de la consultation chez le médecin généraliste passera à 30 euros en décembre, selon un projet d'accord finalisé par l'Assurance-maladie et les syndicats de médecins libéraux, vendredi 17 mai. Ce projet d'accord doit maintenant être ratifié par un groupe suffisamment représentatif de syndicats pour entrer en vigueur.
Le texte prévoit également des revalorisations pour les spécialistes et des engagements collectifs pour l'accès aux soins. Les médecins et la Cnam (Caisse nationale d'Assurance-maladie) se sont retrouvés jeudi et vendredi pour une ultime séance de négociations tarifaires. Les discussions avaient été suspendues début avril, faute de propositions jugées suffisantes par les syndicats.
Des revalorisations à 1,6 milliard d'euros
Les consultations internes aux syndicats auront lieu la semaine prochaine, avec l'espoir de sceller l'accord la dernière semaine de mai. Le docteur Franck Devulder, président du syndicat de spécialistes et de généralistes CSMF, s'est montré favorable à une ratification par son organisation : "Cette convention, qui est un compromis, apporte-t-elle un plus ? Je pense que oui (...) Et est-ce qu'elle apporte des contraintes en plus [pour les médecins ?] Je pense que non", a-t-il résumé. De son côté, le ministre délégué chargé de la Santé "salue le projet d’accord [qui] propose un juste équilibre entre revalorisation de la médecine de ville, qualité et pertinence des pratiques et réponses aux besoins des Français en matière de santé".
Les différentes revalorisations contenues dans le projet représentent à terme 1,6 milliard d'euros de dépenses en plus pour l'Assurance-maladie, et 1,9 milliard d'euros de dépenses en plus en y incluant les dépenses des complémentaires santé, a indiqué le directeur général de la Cnam, Thomas Fatôme. Le projet d'accord comprend aussi "pour la première fois" des "objectifs partagés" sur l'accès aux soins (augmentation de la patientèle moyenne du médecin traitant par exemple) ou sur la maîtrise des prescriptions, s'est félicité le responsable.
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