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Levothyrox : la filiale française du laboratoire Merck mise en examen pour tromperie aggravée

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Levothyrox : la filiale française du laboratoire Merck mise en examen pour tromperie aggravée
Levothyrox : la filiale française du laboratoire Merck mise en examen pour tromperie aggravée Levothyrox : la filiale française du laboratoire Merck mise en examen pour tromperie aggravée
Article rédigé par franceinfo - A.-C. Roth, T. Leriche, P. Felix J.-J. Buty, E. Foissac, L. Sabas
France Télévisions

Cinq ans après le scandale du Levothyrox, les associations de victimes viennent de gagner une bataille importante : la filiale française du laboratoire Merck a été mise en examen pour tromperie aggravée.

Sur le portable de Sylvie Chéreau, ce mercredi 19 octobre, fondatrice du Collectif des Victimes du Levothyrox d’Occitanie, de nombreux messages de félicitations. Elle bataille contre la nouvelle formule du médicament et son laboratoire Merck depuis des années. La mise en examen de ce dernier est une victoire. En 2017, Merck change la formule du Levothyrox, seul médicament disponible en France pour les malades de la thyroïde. Sauf que plusieurs milliers d’entre eux se plaignent d’effets secondaires graves.


Les victimes veulent que la justice se penche sur l'agence du médicament


En 2020, le laboratoire est condamné pour défaut d’information. Ce mercredi 19 octobre, il est mis en examen pour tromperie aggravée. Le laboratoire dit qu’il va “prendre connaissance de l’ensemble des éléments de ce dossier et apporter toute précision nécessaire afin de faire établir qu’aucune infraction pénale (...) n’a été commise”. Pour les associations de patients, ce n’est qu’une première étape. Elles espèrent que la justice se penchera aussi sur le cas de l’ANSM, agence du médicament, à qui ils reprochent d’avoir fermé les yeux.

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