Un cas de chikungunya détecté dans le Tarn
C’est une première : à Rabastens, une petite ville du Tarn près de Toulouse, un habitant a été diagnostiqué comme porteur du chikungunya. D’après la préfecture du Tarn, qui a publié un communiqué le 24 août, il s’agit néanmoins "d’un cas importé et non autochtone". Une démoustication est actuellement en cours chez la personne concernée et dans les endroits qu’elle est susceptible d’avoir fréquentés. On ne connaît, pour l’heure, ni son sexe, ni son âge.
Fièvre élevée, douleurs articulaires invalidantes et maux de tête
Si la préfecture "écarte l’hypothèse de contamination locale", elle tient néanmoins à se débarrasser des gîtes larvaires et des moustiques. "Pendant les interventions, il est recommandé à la population présente de rester à l’intérieur des habitations et de fermer les fenêtres", indique-t-elle.
Le virus du chikungunya, transmis par les moustiques tigres ou les moustiques Aedes aegypti, a fait son apparition dans les Antilles et en Guyane à la fin de l'année 2013. En France métropolitaine, 221 cas importés ont été signalés entre le 1er mai au 1er août 2014, essentiellement dans le Sud-Est.
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La période d'incubation est de dix jours. En règle générale, les premiers symptômes du virus apparaissent même dans les cinq jours qui suivent la contamination. Une fois ces délais passés, les premiers signes de la maladie sont une fièvre élevée, des douleurs articulaires invalidantes, des maux de tête et une éruption cutanée. Certains malades ressentent par ailleurs des douleurs musculaires aux extrémités des membres, des troubles digestifs, des troubles de la pigmentation ou des hémorragies bénignes. Enfin, la plupart des malades constatent une fatigue très importante.
Soyez vigilant :
- Tenez-vous éloigné des eaux stagnantes, où la femelle moustique dépose ses œufs
- Protégez-vous des piqûres
- Si vous constatez des symptômes comme une fièvre brutale ou de fortes douleurs articulaires, consultez un médecin
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