Covid-19 : Bruxelles propose de permettre l'entrée dans l'UE aux voyageurs vaccinés venant de pays tiers
Les frontières de l'UE sont fermées depuis mars 2020 pour les voyages non-essentiels. La vaccination pourrait permettre de les réouvrir.
La Commission européenne a proposé, lundi 3 mai, de permettre l'entrée sur le territoire européen aux voyageurs en provenance de pays tiers et qui ont reçu les doses nécessaires de l'un des vaccins contre le Covid-19 autorisés au niveau européen. Cette autorisation serait valable "pour des motifs non essentiels, non seulement aux personnes venant de pays dont la situation épidémiologique est bonne, mais aussi aux personnes qui ont reçu la dernière dose recommandée d'un vaccin autorisé dans l'UE".
Les voyageurs devraient avoir reçu ce vaccin au moins 14 jours avant leur arrivée. Les Etats membres pourraient étendre cette autorisation aux personnes ayant reçu un vaccin concerné par une homologation en urgence de l'OMS, est-il précisé. Bruxelles prépare la mise en place d'un certificat sanitaire européen, qu'elle souhaite opérationnel avant la fin juin. D'ici là, les Etats membres devraient pouvoir accepter des certificats émis par des pays extérieurs à l'UE, selon la Commission.
Des pays où la situation sanitaire est meilleure
L'UE a fermé ses frontières extérieures en mars 2020 pour les voyages "non essentiels" et établi à partir de juin une liste restreinte, révisée régulièrement, de pays tiers dont les résidents peuvent entrer dans l'Union européenne. Depuis fin janvier, les pays de cette liste sont l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, Singapour, la Corée du Sud, la Thaïlande (et la Chine sous réserve de réciprocité).
La Commission propose d'élargir cette liste, en assouplissant le critère du taux d'incidence sur 14 jours, qui serait relevé de 25 à 100 (pour 100 000 habitants), ce qui reste nettement en dessous de la moyenne dans l'UE, actuellement de plus de 420. Un mécanisme est toutefois prévu pour suspendre rapidement les arrivées dans le cas où la situation épidémiologique d'un pays se détériore, notamment en raison d'un variant. La proposition, qui doit désormais être soumise aux Etats membres, sera examinée par les ambassadeurs des 27 mercredi 5 mai.
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