Chômage partiel : salariés et patrons inquiets
Le chômage partiel est la grande mesure pour soutenir les entreprises pendant la crise. Mais ce dispositif coute cher à l’État.
Revoir les règles de l'activité partielle, le scénario inquiète les salariés d'une entreprise de porcelaine située près de Limoges (Haute-Vienne). Ils sont restés un mois au chômage technique payés à 84% du salaire net. Une baisse éventuelle pour atteindre 72% du salaire net selon les syndicats est mal accueillie par les salariés.
Pas de changement au 1er juillet
Il y aura une baisse des indemnisations peut-être aussi pour les entreprises. Une mauvaise idée selon le patron. Depuis le 1er juin, la prise en charge par l’État est en baisse. L'entreprise réfléchit aujourd'hui à faire revenir les cinq derniers salariés en activité partielle. Situation différente pour un autre producteur de porcelaine situé à quelques kilomètres. L'usine est à l’arrêt et la quasi-totalité des salariés est au chômage partiel. Le ministre du Travail répète qu'il n'y aura pas de changement dans le dispositif au 1er juillet.
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