Confinement au Brésil : la ville de Rio déserte et paisible
La plus grande ville du Brésil est à l'arrêt depuis six semaines de confinement pour cause d'épidémie de coronavirus.
C'est une ville qui évoque la fête, la foule et le carnaval, mais Rio de Janeiro (Brésil) est confinée. 600 personnes meurent chaque jour du coronavirus au Brésil, malgré les sorties du président Bolsonaro, qui dénonce le confinement. Le pays est à l'arrêt, comme d'autres dans la monde. Les 4 kilomètres de sable blanc de la plage de Copacabana sont déserts, le gouverneur de l'État a interdit la fréquentation des lieux. Les rares baigneurs qui bravent l'interdit sont ravis d'une eau très claire. Les pêcheurs sont les seuls habilités à fréquenter la baie, mais peu de clients s'aventurent sur le marché pour acheter le poisson depuis les six semaines de confinement.
Le Christ Rédempteur veille, sans visiteurs
En haut de la ville, pour la première fois de son histoire, le Christ Rédempteur est interdit aux visiteurs. Dans la chapelle, située aux pieds de la statue, le père Omar donne une messe retransmise en direct sur internet, accompagné de quelques employés de la paroisse. D'habitude, 12 000 visiteurs viennent chaque jour sur les lieux. Leur absence actuelle permet de lancer quelques travaux bien nécessaires. "La foule nous manque", confie le religieux, qui apprécie de voir néanmoins les animaux reprendre leur place. La nuit, la statue est illuminée et protège les habitants de la ville.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.