Commerces : les librairies impatientes de tourner la page du confinement
Comme 200 000 autres commerces dits "non-essentiels", la librairie Suramps, à Montpellier (Hérault) a rouvert ses portes samedi 28 novembre.
Samedi 28 novembre, une demie-heure avant l'ouverture de la librairie Suramps, enseigne historique de Montpellier (Hérault), quelques clients attendent déjà devant l'entrée. "J’aime bien feuilleter, flâner, regarder, toucher les livres…", explique un homme. "C’est la première chose que je fais ce matin, me rendre ici pour acheter de quoi lire", raconte une dame âgée. "C’est un bonheur et je suis très heureux de venir !", se réjouit un troisième. Bonheur partagé par les libraires : 40 % des salariés de Suramps étaient au chômage partiel pendant le confinement. "C'est le cœur de notre métier de pouvoir échanger avec nos clients, on est ravis", témoigne Marion Pinvin, l'une d'entre eux.
700 000 euros de pertes au moins
Pendant le confinement, le dispositif de "click and collect" a bien fonctionné, mais il n'a représenté que 20 % de l'activité normale. Cette année, la librairie a été amputée d’au moins 700 000 euros. "Ce qui est perdu est perdu, c’est évident, regrette Alain Derey, directeur des librairies Sauramps. S’il n’y avait pas eu une aide de l’État, je ne sais pas comment on aurait pu tenir."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.