Confinement : des commerçants obligés de fermer se rebellent
Les commerces dits "non-essentiels" ne doivent pas ouvrir leurs portes en raison du confinement. Pourtant, certains n’hésitent pas à braver l’interdit du confinement. À la veille des fêtes de fin d’années, la période est cruciale pour la plupart des commerçants.
Recevoir des clients malgré l’interdiction. Karine, une créatrice de chaussures, n'a pas hésité à transgresser les règles du confinement. Elle reçoit deux clients à la fois sur rendez-vous et grâce à cela, elle réalise 20% de son chiffre d’affaires. "Je ne fais rien de mal par rapport à certains groupes qui ouvrent avec une affluence colossale, une proximité qui est là. Alors que nous, on respecte tous les gestes barrières", déclare-t-elle. Seules sur place, les clientes n’ont pas peur des conditions sanitaires.
Prêt à tout pour sauver son commerce
À Toulouse (Haute-Garonne), Antoine Nori, le patron d’une boutique de vêtements en cuir, est prêt à tout pour sauver son commerce. Il l’affiche même clairement sur sa vitrine. Depuis dix jours, il accueille quelques habitués sur rendez-vous. "Moi personnellement, je ne peux pas avoir mon magasin fermé du matin au soir dans le deuxième mois de l’année le plus crucial. Psychologiquement, ce n'est pas possible", confie-t-il. La fronde des commerçants prend de l’ampleur ; une dizaine de commerçants bravent l’interdiction à Toulouse. Selon eux, c’est impossible de faire autrement.
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