Covid-19 : en Chine, le ras-le-bol des habitants confinés de Shanghai
En Chine, Pékin a été obligée d'alléger ses mesures de restriction pour lutter contre le Covid-19, face à la fronde populaire. À Shanghai, les 26 millions d'habitants de la ville ne sont même plus autorisés à sortir de chez eux pour s'acheter à manger.
Si sur des images parues sur les réseaux sociaux chinois, certains immeubles de Shanghai (Chine) sont libérés, la majorité des habitants est toujours confinée, mardi 12 avril. La police y veille, parfois à l'aide de drones. Les rues sont vides, mais bien gardées. Certains immeubles sont même cadenassés, sans explication. La population a de plus en plus de mal à accepter les mesures, toujours plus draconiennes.
Plus de 200 000 personnes dans les camps d'isolement
Les malades ou cas contacts, avec ou sans symptômes, sont emmenés de gré ou de force dans des camps d'isolement. "Il y a plus de 40 personnes dans le bus, y compris des enfants et des personnes âgées. Nous avons roulé toute la nuit sans boire ni manger", s'écrit une femme. Plus de 200 000 malades patientent dans ces lieux de quarantaine aux conditions spartiates. Le gouvernement chinois n'a de son côté pas l'intention de plier. "Nous devons maintenir cette politique zéro Covid, et nous devons le faire sans relâche, et sans aucune hésitation", commente Zheng Junhua, directeur d'un hôpital de campagne. De nombreuses autres villes chinoises sont concernées par le confinement, précise Arnauld Miguet, de France Télévisions Chine.
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