Cet article date de plus de quatre ans.

Culture : "Nous sommes le secteur le plus éprouvé", estime le producteur Jean-Marc Dumontet

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 10min
Culture : "Nous sommes le secteur le plus éprouvé", estime Jean-Marc Dumontet
Culture : "Nous sommes le secteur le plus éprouvé", estime Jean-Marc Dumontet Culture : "Nous sommes le secteur le plus éprouvé", estime Jean-Marc Dumontet
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 16 novembre, le producteur de spectacles, Jean-Marc Dumontet, a évoqué les difficultés qu’affronte le secteur de la culture, à l’arrêt en raison du nouveau confinement.

Jean-Marc Dumontet a fait partie de ceux qui, en octobre dernier, alors que le couvre-feu entrait en vigueur, estimaient que, face à la crise sanitaire de la Covid-19, il fallait "être agile, inventer", et que le monde de la culture allait pouvoir "surmonter cette difficulté". Un mois plus tard, le producteur de spectacles n’a pas changé d’avis, malgré le retour du confinement. "Je suis toujours combatif, parce que l’on n’a pas d’autre choix. Il faut se projeter en permanence, être à l’étape d’après, au moment où [les salles] vont enfin rouvrir", explique-t-il sur le plateau des "4 Vérités" de France, lundi 16 novembre.

Jean-Marc Dumontet ne peut que reconnaître, toutefois, qu’actuellement, pour le monde de la culture, "c’est le néant". "Nous sommes le secteur le plus éprouvé, le premier à fermer et le dernier à rouvrir. C’était le cas au mois de mars et ce sera à nouveau le cas pour ce deuxième confinement. C’est très éprouvant parce qu’on ne peut pas faire notre métier", souligne-t-il. Alors, pour le producteur, ce qui compte désormais, c’est de "réussir demain", sans quoi la catastrophe guette les professionnels du secteur.

L’importance de "jouer le jeu"

Contrairement aux commerçants et aux restaurateurs, souligne-t-il, il ne suffit pas aux salles de spectacle de rouvrir pour voir le public revenir. "Il y a des temps de répétition, la disponibilité des acteurs, qui ont parfois déjà des engagements, et il y a un délai de commercialisation qui est important", explique Jean-Marc Dumontet, qui demande alors aux Français de "jouer le jeu" : "Quand je vois les rassemblements à Versailles, 1 000 personnes qui réclament la messe, sincèrement, on est sérieux ?"

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.