Des confinements compliqués pour les femmes victimes de violences conjugales
La journée internationale contre les violences faites aux femmes a lieu mercredi 25 novembre. Avec le confinement, leur nombre a augmenté et les dénoncer est plus délicat.
Une femme, qui a enduré des violences conjugales pendant huit ans, s’est retrouvée pendant le premier confinement à passer plus de temps à domicile avec son conjoint et sans témoin. Les violences augmentent. "L’étranglement est arrivé. J’ai attendu juillet et je suis parti pour ma sécurité et pour que mes enfants aient encore une mère", témoigne-t-elle anonymement devant les caméras de France 2.
Pas besoin d’attestation pour fuir les violences
Après son départ, elle porte plainte et trouve du soutien à Ameins (Somme) auprès de l’association Agena. Sa directrice rappelle que les femmes peuvent toujours y trouver refuge. "Elles ont le droit de quitter leur domicile même en période de confinement, il n’y a pas besoin de l’attestation pour se déplacer", explique Gwenaël Leroy. Lors du deuxième confinement, les signalements pour violences ont augmenté de 15%.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.