Cet article date de plus de quatre ans.

Coronavirus : 109 foyers de contamination en France mais pas de reprise de l'épidémie, selon Santé publique France

Dans un cas sur cinq, le foyer est maîtrisé (pas de nouveau cas 7 jours après le dernier) voire éteint (pas de nouveau cas dans un délai de 14 jours), a rapporté l'agence sanitaire, vendredi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Dans une rue de Bordeaux (Gironde), le 16 mai 2020. (LAURENT PERPIGNA IBAN / HANS LUCAS / AFP)

Presque l'ensemble de la France est en zone verte. Toutefois, cela ne signifie pas que le nouveau coronavirus a arrêté de circuler sur le territoire. Santé publique France a indiqué, vendredi 29 mai, que depuis la levée progressive du confinement, le 11 mai, 109 foyers de Covid-19 (aussi appelés "clusters") ont été repérés en France. Lors du précédent point, le 21 mai, le nombre de foyers s'élevait à 46.

Toutefois, aucun de ces clusters n'a pour l'instant été à l'origine d'une dissémination de l'épidémie, selon l'agence sanitaire Santé publique France. Plus largement, il n'y a "pas de signaux en faveur d'une reprise de l'épidémie", insiste-t-elle.

L'agence sanitaire précise qu'il s'agit de "109 clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) : 104 en France métropolitaine et 5 dans les départements régions d'outre-mer". "Aucune diffusion communautaire (survenue de nouveaux cas hors de la collectivité et en lien avec le cluster) non contrôlée n'est rapportée", ajoute Santé Publique France.

Plus de 5 contaminations dans 2 clusters sur trois

Dans un cas sur cinq, le foyer est maîtrisé (pas de nouveau cas 7 jours après le dernier) voire éteint (pas de nouveau cas dans un délai de 14 jours).

Les autorités sanitaires ont toutefois rappelé à plusieurs reprises qu'une augmentation n'était pas une mauvaise nouvelle en soi, mais traduisait au contraire une meilleure capacité de repérage. A condition de maîtriser ces foyers en isolant les cas positifs. Parmi ces 109 foyers, "64% ont plus de 5 cas".

"Ils concernent notamment des personnes en situation de précarité et de vulnérabilité (19% en établissements d'hébergement social et d'insertion, et 6% en communautés vulnérables), des établissements de santé (22%) et plus largement des entreprises (20% entreprises privées et publiques)", précise l'agence sanitaire.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.