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Vidéo Coronavirus : une soixantaine de plaintes déposées contre des ministres pour mise en danger de la vie d’autrui et homicides involontaires.

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Coronavirus : 63 plaintes contre des ministres
Coronavirus : 63 plaintes contre des ministres Coronavirus : 63 plaintes contre des ministres (France 2)
Article rédigé par France 2
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Elles ont été déposées devant la cour de justice de la République. C’est la seule instance habilitée à juger des actes commis par des ministres. 

Manque de masques, maintien des élections municipales... La gestion de l'épidémie de coronavirus en France fait l'objet de critiques et d'actions en justice. Le Premier ministre et cinq membres ou anciens membres du gouvernement sont visés par une soixantaine de plaintes. Elles ont été déposées devant la cour de justice de la République. C’est la seule instance habilitée à juger des actes commis par des ministres. Les plaignants dénoncent principalement des faits de mise en danger de la vie d’autrui ou d’homicides involontaires.

Des plaintes qui s'appuient sur les déclarations d'Agnès Buzyn

L’un des premiers à avoir porté plainte et associé à d’autres médecins est Ludovic Toro, un médecin généraliste : "Ce n’est pas de la faute du gouvernement ce Covid-19, mais c’est peut-être de sa faute d’avoir réagi un mois plus tard. Reprenez toutes les discussions qu’il y a eu au mois de février. Tout allait bien, c’était une grippette avec soi-disant des personnes âgées ou très malades qui allaient décéder." Certaines de ces plaintes s’appuient sur les déclarations d’Agnès Buzyn au journal Le Monde

L'ancienne ministre de la Santé a affirmé avoir prévenu dès le mois de janvier de la gravité de la crise sanitaire.

Ces plaintes peuvent elles conduire à un procès ? Elles sont actuellement étudiées par des magistrats qui peuvent soit les classer sans suite, soit les transmettre au procureur général qui lancera alors une enquête. 

Le gouvernement refuse de commenter ces plaintes, affirmant simplement que l'exécutif avait fait de son mieux face à une crise inédite. Des plaintes qui ne peuvent viser Emmanuel Macron en raison du statut pénal très protecteur qu'offre la Constitution au chef de l'Etat.

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