Coronavirus Covid-19 : "Tout s'est très bien passé, personne n'a flanché", indique le préfet de la région PACA à propos de la fin de quarantaine à Carry-le-Rouet
Les premiers rapatriés de Wuhan en France doivent sortir de quarantaine vendredi.
Après 14 jours d'isolement dans un centre de vacances de Carry-le-Rouet dans les Bouches-du-Rhône, les 181 premiers rapatriés de Wuhan en France doivent sortir de quarantaine vendredi 14 février. Ils n'ont pas été infectés par le coronavirus Covid-19, anciennement appelé 2019-nCoV. Tous les tests menés se sont révélés négatifs. Cette quarantaine s'est "très bien passée", explique sur franceinfo le préfet de la région PACA, Pierre Dartout, "personne n'a flanché".
Franceinfo : Comment s'est passée cette quarantaine ?
Pierre Dartout : Tout s'est bien passé, voire même très bien passé. Personne n'a flanché Les personnes ont, je crois, vécu dans de bonnes conditions, ce qui était nécessaire compte tenu de la situation de stress dans laquelle elles étaient depuis la Chine. Il y a eu un accompagnement efficace sur plusieurs niveaux pour ce qui concerne leur vie quotidienne, l'animation aussi, pour éviter que les personnes ne s'ennuient. Et puis aussi sur le plan médical, puisque, je le rappelle, il y a eu un suivi avec notamment des tests qui ont été effectués pour chaque personne de façon à s'assurer qu'ils n'étaient pas contaminés. Tous ces tests se sont révélés négatifs.
Comment va se dérouler la sortie ?
Ils ne seront pas livrés à eux-mêmes. Des moyens ont été prévus pour les acheminer, selon leurs souhaits, vers une gare ou vers un aéroport. Ils vont monter dans des bus. Il n'y aura pas de contact direct parce qu'on veut protéger leur vie privée, leur intimité. Donc beaucoup, je pense, iront en région parisienne, mais pas seulement.
Comment vous allez organiser le suivi médical de ces personnes ?
Il n'y aura pas de suivi médical dans la mesure où la quarantaine est achevée. Si, bien entendu, ces personnes avaient le moindre problème elles consulteront immédiatement. En revanche, il pourra y avoir un suivi psychologique pour les personnes qui le désireraient.
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