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Coronavirus : "Il y a une mobilisation extraordinaire de la Nation", déclare Emmanuel Macron, en déplacement dans un centre d'hébergement pour sans-abri

Le président de la République a visité un centre d'hébergement à Paris rendant hommage aux travailleurs sociaux qui "sont là pour accueillir celles et ceux qui en ont besoin".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Emmanuel Macron a visité le centre d'hébergement Kellermann, dans le 13e arrondissement de Paris, lundi 23 mars 2020 (capture écran). (FRANCEINFO)

"Il y a une mobilisation extraordinaire de la Nation pour accueillir ces personnes qui sont en détresse" et "qui vivent à la rue", a salué, lundi 23 mars, Emmanuel Macron lors de son déplacement dans le centre d'hébergement Kellermann, dans le 13e arrondissement de Paris où sont accueillis 177 sans-abri en pleine épidémie de coronavirus.

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Le président de la République entendait avec ce déplacement rencontrer et "remercier" les travailleurs sociaux. "Je veux rendre hommage à ces femmes et ces hommes qui, avec beaucoup de courage, ayant une famille et parfois ayant peur pour eux aussi, sont là pour accueillir celles et ceux qui en ont besoin", a déclaré Emmanuel Macron.

Il a ajouté qu'il apportait son soutien à ces travailleurs sociaux qui "permettent de protéger les plus précaires, de les aider à vivre cette période où il faut réduire les déplacements". Le chef de l'État a ajouté qu'il voulait "remercier l'ensemble des forces de la Nation qui permettent de mieux protéger chaque jour les plus démunis".

3 000 places supplémentaires pour les sans-abris

Emmanuel Macron a indiqué qu'aujourd'hui en France, "il y a près de 160 000 personnes qui chaque nuit, quasiment, sont logées, accueillies dans nos structures". Il a soutenu qu'un "effort est fait" pour accueillir les sans domicile fixe. "Sur la France entière, nous avons créé près de 3 000 places supplémentaires", a-t-il expliqué avant d'ajouter que "ces chiffres ne prennent pas en compte la réalité des personnes qui sont demandeurs d'asile et qui sont encore dans d'autres réseaux gérés par le ministère de l'Intérieur".

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