Coronavirus : ils testent l’efficacité des masques grand public
À Mulhouse (Haut-Rhin), plusieurs laboratoires ont décidé d’unir leurs forces pour tester l’efficacité des masques. Seuls quatre pays au monde sont engagés dans cette procédure de certification des masques.
Tester l’efficacité des masques grand public : dans ce laboratoire désormais agréé de l’Université de Haute-Alsace, à Mulhouse (Haut-Rhin), les chercheurs s’y emploient depuis quelques semaines. "Là, l’échantillon va être soumis à un flux de fécule de maïs. On va tester l’efficacité de filtration, quel est le pourcentage de particules qui seront arrêtées par le filtre", explique Valérie Tschamber, enseignante-chercheuse. De la fécule de maïs colorée pour simuler les postillons. Le masque testé ce jour-là s’en sort bien. "Là, actuellement, on est à 440 particules par centimètre cube, alors qu’on était à 2 000 quand le masque n’était pas présent", ajoute-t-elle.
Filtration et respiration
Un masque étanche aux postillons, mais qui doit quand même laisser respirer. Par conséquent, les scientifiques testent aussi la perméabilité à l’air des masques. "S'il n’est pas assez respirant, quand vous allez inspirer, il va se coller au visage et vous pouvez avoir un essoufflement", précise Marie-Ange Bueno, directrice du laboratoire de physique et mécanique textile de l’Université de Haute-Alsace.
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