Coronavirus : "Je m'inquiète des conséquences sociales" du port du masque généralisé, confie le député LR Aurélien Pradié
"Il y a un point d'équilibre à trouver entre les mesures sanitaires et les mesures de vie sociale", selon le député Les Républicains du Lot, Aurélien Pradié, invité jeudi 20 août sur France Inter.
"Je ne me résous pas à vivre dans une société dans laquelle matin, midi et soir, partout, nos relations sociales soient coupées par le port du masque", indique jeudi 20 août sur France Inter le député du Lot Aurélien Pradié, secrétaire général des Républicains. "Je pense que le masque dans l'entreprise est nécessaire, c'est une bonne chose. Dans les lieux clos, je comprends la nécessité" mais "j'ai encore un doute" sur l'efficacité du port du masque dans la rue pour lutter contre l'épidémie de coronavirus.
"Je dis simplement et sereinement : attention à ce que ces règles-là ne soient pas incohérentes et donc au final peut-être pas acceptées par les Français", avertit l'élu. "Sur la question du port du masque, on ne peut pas passer de rien à tout sans qu'il y ait une explication claire qui soit faite."
Inquiétude sur la rentrée scolaire
"Je pense que chacun peut mesurer que cette vie, dans laquelle on se méfie les uns des autres en permanence, n'est pas une vie durable", continue Aurélien Pradié. "Je m'inquiète des conséquences sociales. Il y a un point d'équilibre à trouver entre les mesures sanitaires et les mesures de vie sociale, c'est aussi ça une décision politique."
Le député Les Républicains s'inquiète aussi pour la rentrée scolaire et les mesures sanitaires qui l'accompagnent.
Je ne pense pas qu'on puisse durablement dans une école accueillir des enfants en leur demandant de se tenir à distance les uns des autres, c'est intenable.
Aurélien Pradié, député LR du Lotsur France Inter
Cette rentrée scolaire doit être extrêmement minutieuse." Pour Aurélien Pradié, la rentrée a été "mal préparée depuis plusieurs mois, ce sont les maires qui ont tenu la barre, heureusement qu'on n'a pas attendu le ministère de l'Education nationale pour faire le travail."
Le député indique cependant qu'"on ne peut pas raisonnablement reporter cette rentrée. Si aujourd'hui le ministère de l'Education nationale n'a pas été capable de mettre à profit ces longs mois pour préparer la rentrée scolaire, c'est à désespérer."
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