Coronavirus : la Chine joue le jeu de la transparence
Le gouvernement chinois a décidé de jouer sur la transparence dans sa gestion de la crise du coronavirus. Une attitude bien loin de celle adoptée par le parti en pleine crise du Sras en 2003.
Les Chinois de Wuhan ont été privés de Nouvel An. D'autres ont réussi à quitter la région avant la mise en place de la quarantaine. La prise en charge de la situation sanitaire en Chine reste floue. Il y a par rapport à cette crise une transparence affichée. On en parle sur les réseaux sociaux, on en parle dans les médias. Le Premier ministre était lundi 27 janvier à Wuhan aux côtés du personnel hospitalier pour les encourager. Le président Xi Jinping a même demandé aux cadres du parti de ne rien cacher, "de parler vrai", explique l'envoyé spécial Arnauld Miguet en direct de Wuhan.
56 millions de personnes à l'isolement
Le journaliste de France Télévisions fait alors référence à l'épisode du Sras en 2003 qui avait causé la mort de 600 personnes. Le gouvernement s'était muré dans le silence. Il y avait à l'époque un silence médiatique et politique assourdissant. La Chine a pris des mesures radicales, peut-être tardives, mais radicales pour se barricader. 56 millions de personnes sont à l'isolement, des mesures qui sont saluées par l'Organisation mondiale de la santé. Il reste des interrogations. Nous n'avons pas accès aux scientifiques pour les questionner sur la véracité des chiffres (...) nous n'avons évidemment pas accès aux hôpitaux, officiellement c'est pour notre sécurité, conclut-il.
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