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Coronavirus : la France assouplit les conditions d'exercice pour les médecins étrangers

Entre 4 000 et 5 000 praticiens diplômés hors UE officient déjà comme non titulaires dans des établissements français, généralement dans les hôpitaux publics.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une infirmière prépare des médicaments dans un couloir vide dans un Ehpad, dans le Nord, pendant le Covid-19, le 27 mars 2020. (JULIE SEBADELHA / HANS LUCAS / AFP)

Le gouvernement assouplit les conditions d'exercice pour les médecins étrangers, sur fond de pandémie de coronavirus. Ceux qui n'avaient pas le droit d'exercer sont désormais autorisés à remplir des fonctions "non médicales". Sur une fiche intitulée "communication sur les possibilités pour les établissements de santé de recruter des praticiens à diplôme hors Union européenne dans le cadre du Covid-19", datée du 8 avril et publiée lundi 13 avril, le ministère des Solidarités et de la Santé détaille les trois cas de figure dans lesquels ces professionnels de santé peuvent exercer.

L'évolution la plus marquée concerne "les praticiens qui ne sont pas actuellement en exercice et qui n'ont pas encore satisfait à la procédure d'autorisation d'exercice". "Afin de répondre aux offres de service de ces candidats dans le contexte de crise sanitaire, il est proposé d'examiner pour exercer à titre dérogatoire des fonctions non médicales les candidatures" de ces praticiens. Il s'agit de ceux qui ont déjà tenté les épreuves de vérification des connaissances pour obtenir une équivalence mais qui n'ont pas réussi le concours durant les trois dernières années. Ils devront déposer un dossier auprès des Agences régionales de santé, en charge de les mettre en relation avec des établissements.

"L'ensemble de ces praticiens exerceront des fonctions non médicales (aide-soignant, accueil et orientation...) d'appui auprès des équipes soignantes les plus mobilisées par la gestion de la crise dans le cadre de contrats de travail conclus par les établissements de santé", peut-on encore lire. Une autorisation décidée juste avant que le HCR - l'Agence des Nations unies pour les réfugiés - et le Conseil de l'Europe encouragent, mardi, les pays européens "à recourir au soutien que les professionnels de santé réfugiés peuvent apporter".

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