Coronavirus : les cliniques privées sur le front
Les cliniques privées participent aussi à la lutte contre le Covid-19, en renfort de l'hôpital public. Depuis plusieurs semaines, dans ce contexte, il n'y a plus de rivalités.
Vendredi 10 avril, au cœur de la clinique Claude Bernard à Metz (Moselle), c'est la quatrième intubation de la semaine pour le docteur Caps. L'état de santé de cette malade du Covid-19 s'est subitement aggravé. Elle va rejoindre le service de réanimation, un service déjà à flux tendus. Autour de la patiente, neuf soignants. L'urgence passée, l'anesthésiste informe, via une application, ses confrères des hôpitaux voisins. "Là, je viens de renseigner les derniers lits disponibles, il n'y a plus de lits de réanimation", indique le médecin.
5 000 lits de réanimation
Une coopération inédite entre cette clinique privée et les hôpitaux publics du secteur. Tous mettent en commun leur matériel. Cette solidarité entre ces structures modifie également le calendrier des blocs opératoires. Près de 1 000 interventions ont été déprogrammées en mars. Objectif : désengorger les autres hôpitaux des urgences vitales hors Covid-19. Depuis le début de la crise sanitaire, la filière privée a mis à disposition près de 5 000 lits de réanimation.
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