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Coronavirus : les hôpitaux contraints de déprogrammer des opérations

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Coronavirus : les hôpitaux contraints de déprogrammer des opérations
Coronavirus : les hôpitaux contraints de déprogrammer des opérations Coronavirus : les hôpitaux contraints de déprogrammer des opérations (France 3)
Article rédigé par France 3 - M. Larguet, A. Delcourt, L. Bleuzen, D. Mascret
France Télévisions
France 3

Dans les hôpitaux, la priorité est de trouver du personnel pour les services de réanimation. Pour cela, il faut notamment déprogrammer les opérations non-urgentes. 

Au CHR d'Orléans (Loiret), dans son service qui tourne au ralenti depuis trois semaines, le responsable du bloc opératoire fait le compte des salles à l'arrêt : une sur trois. Plusieurs opérations en ophtalmologie, en orthopédie ou encore en chirurgie viscérale ont été déprogrammées pour libérer du personnel qualifié pour faire face à la prise en charge des cas de Covid dans d'autres services. Près de 50% des équipes du bloc sont désormais réaffectées. Pour l'instant, seul un quart des interventions a été déprogrammé. 

Des diagnostics retardés

L'impact de ces déprogrammations faites pendant la première vague a-t-il été mesuré ? Le journaliste France Télévisions et médecin Damien Mascret explique, mercredi 4 novembre, que selon les chiffres de l'Epi-Phare, une émanation de l'agence du médicament et de la CNAM, "cette année, il y a eu 250 000 coloscopies en moins que d'habitude entre mars et juin". Il précise aussi qu'il y aura "des retards diagnostics, il y en a eu lors de la première vague. Les cancérologues diagnostiquent d'ailleurs en ce moment des cancers à des stades plus avancés".

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