Cet article date de plus de quatre ans.

Coronavirus : "Nous pouvons faire face à la vague", des signes d'espoir dans le Grand-Est

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 6min
ITW Christian Rabaud 23h
ITW Christian Rabaud 23h ITW Christian Rabaud 23h
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Même si les chiffres de morts liées au coronavirus sont toujours hauts, les signes d'espoir arrivent petit à petit. Le professeur Christian Rabaud, infectiologue au CHRU de Nancy (Meurthe-et-Moselle), est sur le plateau du 23h pour en parler.

À quelle échelle les signes d'encouragement sont-ils perceptibles ? "À la fois au niveau du CHRU de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et au niveau du Grand-Est qui a été particulièrement touché par sa région Est", répond l'infectiologue Christian Rabaud. "Les choses ont commencé à Mulhouse avant d'atteindre Strasbourg, les Vosges et arriver vers la Meurthe-et-Moselle et Nancy. En écho à ce qu'a dit Jérôme Salomon, le directeur général de la santé, non seulement on a senti un ralentissement du nombre de places en réanimation nécessaires chaque jour. Mais on commence à se sentir auto-suffisant dans la région pour gérer les patients qui rentrent et qui dans le même temps en sortent. On a cette possibilité de faire face à la vague", ajoute le médecin.

"Les choses ont fini de s'aggraver"

Le personnel médical peut-il souffler ? "Souffler, c'est beaucoup dire. Mais ce qui est certain, c'est qu'on a l'impression que les choses ont fini de s'aggraver. Les patients restent en réanimation quinze jours, mais pour autant, l'idée que chaque jour on ne va pas être en situation de - peut-être - ne pas y arriver est très important pour la motivation (…) c'est fondamental pour les équipes qui sont très fatiguées même s'il y a eu des renforts. C'est un message très fort qu'il faut porter", nous éclaire Christian Rabaud.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.