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Coronavirus : "On peut dire que dans l'Est", le pire est derrière nous, indique Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique

Pour l'immunologiste, invité du "8h30 franceinfo" mercredi, "l'Est vient de passer" un cap et "sur la région parisienne, on est juste à la limite".

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Francois Delfraissy, président du Conseil scientifique, à Paris le 27 juin 2017. (LUC NOBOUT / MAXPPP)

En France, 10 328 personnes sont mortes du coronavirus selon un dernier bilan publié mardi 7 avril. Les régions les plus touchées sont le Grand Est et l'Île-de-France. Mais la situation s'améliore. "On peut dire que dans l'Est", le pire est derrière nous, a déclaré mercredi 8 avril sur franceinfo Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique et immunologiste. "L'Est vient de passer ce cap et sur la région parisienne, on est juste à la limite", poursuit le président du Conseil scientifique.

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En Île-de-France, "on a des premiers signes qui semblent indiquer que le nombre d'admissions dans les lits en service de réanimation est en train de se stabiliser". Jean-François Delfraissy a expliqué qu'"il faut être très prudent là-dessus, mais on a l'impression que le système de soins offert va tenir le choc en région parisienne grâce à l'effort des soignants et aux transferts". Ce n'est pas le cas partout. Dans le grand Sud-Ouest, peu touché par l'épidémie, "peut-être qu'il y aura" une vague dans "un deuxième temps mais peut-être que non parce qu'ils ont bénéficié du confinement national", a indiqué l'immunologiste.

Une circulation du virus qui se "réduit"

Après trois semaines de confinement, "le niveau de circulation du virus dans sa globalité s'est réduit. C'était le deuxième objectif du confinement, le premier était de réduire les formes graves", a expliqué Jean-François Delfraissy. Les médecins sont partis du principe que chaque personne malades contaminait trois personnes en moyenne. "Il faut qu'on descende à quelque chose entre 0,5 et 1. On n'a pas l'ensemble des données mais on sait que c'est en train de diminuer, a expliqué le président du Conseil scientifique. Si c'est le cas dans le Grand Est et dans le Sud-est de la France, on peut imaginer qu'on se trouve avec une circulation du virus qui permette de mieux gérer l'épidémie y compris dans ces régions".

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