Coronavirus : "Si demain nous sommes confrontés à la même situation, il faudra être prêt", estime Éric Ciotti (LR)
Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes et rapporteur de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le Covid-19, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 2 juillet.
L'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn a affirmé devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion de la crise du coronavirus qu'elle avait assez anticipé l'épidémie, mais aussi qu'elle n'avait pas été informée de la destruction du stock de mars. "Je suis habité par un très grand scepticisme qui a été confirmé par l'audition de Roselyne Bachelot et Marisol Touraine", explique Éric Ciotti (les Républicains) sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, jeudi 2 juillet. Une quinzaine de personnes ont pour l'instant été auditionnées par les députés.
"J'ai le sentiment qu'une crise de cette nature n'a pas vraiment été anticipée et qu'on a un peu baissé la garde par rapport au degré de protection qu'on avait jusqu'en 2012. Notamment lorsque Nicolas Sarkozy avait préparé le pays à la grippe H1N1", souligne le rapporteur de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le Covid-19. "La commission d'enquête n'est pas simplement là pour établir des responsabilités, mais aussi pour émettre des propositions. Si demain nous sommes confrontés à la même situation, il faudra être prêt", poursuit-il.
"On a voulu abattre Nicolas Sarkozy politiquement"
Nicole Belloubet a demandé l'ouverture d'une inspection sur les investigations du parquet national financier (PNF) dans l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy. "Ce qui s'est passé est d'une extraordinaire gravité. On a voulu abattre Nicolas Sarkozy politique", fustige le député LR des Alpes Maritimes. "J'ai l'impression qu'il y a eu une organisation avec des amis politiques. Il y a une connexion de ces magistrats avec monsieur Hollande et ses amis, qui est clairement établie", affirme Éric Ciotti. Le PNF s'est défendu en assurant qu'il avait fait son travail. "Il y a beaucoup de choses qui sont cachées dans cette affaire", conclut l'élu.
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