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Covid-19 : d'ici "quelques semaines", on pourra se tester via son smartphone, espère une chercheuse

Sabine Szunerits, professeur des universités à Lille, a mis au point avec ses confrères lillois une technique permettant de faire une lecture électrochimique d'un prélèvement directement via son téléphone. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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(Photo d'illustration). (CHRISTIN KLOSE / DPA-TMN / MAXPPP)

Des chercheurs lillois travaillent sur un nouvel outil de diagnostic, un projet nommé Cordial de tests Covid via le smartphone. Grâce à une clé USB et une bandelette de détection, vous pouvez savoir "au bout de 10 minutes, si vous êtes négatif ou positif", a expliqué mardi 9 février sur franceinfo Sabine Szunerits, professeur des universités à Lille, attachée à l’Institut d’électronique de microélectronique et de nanotechnologie (IEMN), porteuse, notamment, de ce projet.

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franceinfo : Comment est-ce que cela fonctionne ?

Sabine Szunerits : Ce système est basé sur un smartphone auquel on connecte une clé USB et vous branchez une petite bandelette de détection avec une gouttelette d'échantillon. Au bout de dix minutes, vous saurez si vous êtes négatif ou positif. C'est un spécialiste qui doit prendre votre échantillon. On est en train d'améliorer la procédure et si tout va bien il sera possible de faire ce test avec la salive. On est en train de confirmer ces tests avec des PCR.

Dans combien de temps votre technologie sera opérationnelle ?

Cela devrait être disponible dans quelques semaines. Nous avons fait des tests cliniques.

"On sait que notre test a des concordances avec des tests PCR négatifs et positifs de 88%, ce qui est très bien."

Sabine Szunerits, professeur des universités à Lille, attachée à l’Institut d’électronique de microélectronique et de nanotechnologie

à franceinfo

On cherche maintenant un industriel qui veut se mettre avec nous dans l'aventure. Actuellement, on fait tout au laboratoire, donc on arrive à en faire 1 000 par semaine mais pas plus.

Avez-vous déjà des contacts ?

On a quelques pistes en France et on espère vraiment que cela va se concrétiser rapidement parce que l'enjeu est très gros. Nous n'avons pas encore pris contact avec le gouvernement, mais si nous ne trouvons pas d'industriel nous prendrons contact avec lui.

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