Covid-19 : Dunkerque et Boulogne-sur-Mer autorisent les commerces "non essentiels" à vendre dans la rue
Les commerçants seront autorisés à vendre des produits devant leurs magasins, à condition de respecter les règles de distanciation sociale.
Les maires de Dunkerque et Boulogne-sur-Mer ont annoncé, vendredi 23 mars, qu'ils vont autoriser dès samedi les commerces "non essentiels" à vendre leurs produits en extérieur, malgré le confinement local. Cette mesure doit permettre de maintenir l'égalité de traitement entre commerçants. "Depuis l'entrée en vigueur des nouvelles mesures visant à lutter contre le Covid-19, les commerçants sédentaires catégorisés comme 'non essentiels' doivent faire face à une distorsion de concurrence. En effet, les commerçants ambulants peuvent travailler, notamment sur les marchés", explique la municipalité de Dunkerque dans un communiqué.
"A la suite d'échanges avec les commerçants dunkerquois, [le maire DVG] Patrice Vergriete a décidé de prendre un arrêté permettant à ces derniers de s'installer eux aussi sur l'espace public, en concertation avec les services de la ville pour la bonne organisation", poursuit-elle. Les commerçants seront autorisés "à occuper le trottoir (...) à condition de laisser un couloir d'un mètre réservé à la circulation des piétons et de respecter la distanciation sociale", jusqu'au 17 avril.
La maire PS de Boulogne-sur-Mer, Frédéric Cuviller, a ensuite annoncé avoir "pris la décision de permettre l'installation de marchandises en extérieur par des arrêtés d'autorisation d'occupation du domaine public, afin de soutenir [les] commerçants de proximité qui en ont fait la demande". "L'occupation du domaine public est, bien évidemment, consentie à titre gratuit et pourra débuter dès demain samedi. Les commerçants qui le souhaitent sont invités à contacter la mairie, déclare-t-il dans un message publié sur sa page Facebook. Par cette mesure, je souhaite apporter de la cohérence à un dispositif national difficilement compréhensible et lever une contradiction majeure, qui pénalisait les commerces sédentaires." Les préfectures du Nord et du Pas-de-Calais n'ont pu être jointes dans l'immédiat pour réagir.
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