Covid-19 : en Chine, un déconfinement sous haute surveillance
Les habitants de Pékin peuvent retourner au restaurant depuis lundi 6 juin, après des semaines de confinement dues au Covid-19. Le retour à la vie en Chine se fait avec ordre, et beaucoup de contraintes.
En Chine, un refus de test PCR peut emmener directement au poste de police. Dans un commissariat, des dizaines d’habitants sont convoqués. Ils risquent dix jours de détention et une amende de 70 euros. Tous sont repartis après l’écriture d’une lettre d’aveu. Si les images ont été retirées des réseaux sociaux et que la ville a mis fin à la politique de répression, les tests restent une obsession dans le pays.
Une quarantaine de 15 jours en cas de déplacement dans le pays
À Shanghai (Chine), sans test PCR de moins de 72 heures, l’accès est interdit dans les magasins. Un code de santé doit être scanné afin de laisser une trace, comme dans les transports en commun et les taxis. "Quitter Shanghai aujourd’hui, c’est possible, mais il faut y réfléchir à deux fois car où que vous alliez en Chine, vous serez soumis à une quarantaine de quinze jours dans un centre d’isolement", explique Arnauld Miguet, correspondant en Chine.
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