Covid-19 : l'Agence européenne des médicaments entame l'évaluation du vaccin de Pfizer-BioNTech pour les 12-15 ans
Si cette autorisation était accordée, elle s'appliquerait dans les 27 Etats membres de l'Union européenne.
L'Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé, lundi 3 mai, avoir entamé l'évaluation de l'utilisation chez les 12-15 ans du vaccin de Pfizer-BioNTech contre le Covid-19. Aucun vaccin n'existe pour l'instant pour les enfants, moins exposés aux formes graves de la maladie et dont la vaccination n'a pas été une priorité jusqu'ici. Mais ils représentent une part importante de la population et devront donc également être immunisés afin de freiner la transmission de la maladie, arguent les experts.
Dans un communiqué, l'EMA précise que son Comité des médicaments à usage humain "va mener une évaluation accélérée des données transmises par la compagnie commercialisant Comirnaty", nom commercial du vaccin anti-Covid 19 développé par le laboratoire allemand BioNTech et son partenaire américain Pfizer. Ces données incluent les résultats d'une large étude clinique en cours, impliquant des adolescents à partir de 12 ans. "L'EMA communiquera les résultats de son évaluation, attendus en juin sauf si des informations complémentaires sont nécessaires", poursuit l'agence, basée à Amsterdam.
BioNTech et Pfizer avaient annoncé, vendredi 30 avril, avoir demandé à l'EMA d'étendre aux 12-15 ans l'autorisation de leur vaccin dans l'Union européenne, limitée pour le moment aux personnes de plus de 16 ans. Aux Etats-Unis, les deux entreprises ont déposé début avril une demande similaire d'extension de l'autorisation d'urgence accordée par l'Agence fédérale des médicaments (FDA). Elles se basent sur les données d'une étude clinique de phase 3, publiées fin mars, montrant "une efficacité de 100%" du vaccin dans cette tranche d'âge, lequel a également été "bien toléré en général". Si cette autorisation était accordée, elle s'appliquerait dans les 27 Etats membres de l'Union européenne.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.