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Covid-19 : l'OMS s'attend à des "niveaux élevés" de contaminations cet été en Europe

L'Organisation mondiale de la santé a de nouveau appelé à vacciner plus largement les populations. La quasi-totalité des pays européens affichent une hausse du nombre de cas ces dernières semaines, portée par le sous-variant Omicron BA.5.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un test de détection du Covid-19 à Arnsberg (Allemagne), le 30 juin 2022. (ANDREAS DUNKER / DPA / AFP)

La recrudescence de l'épidémie n'est pas spécifique à la France. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré à l'AFP qu'elle s'attendait à "des niveaux élevés" de contaminations au Covid-19 cet été en Europe, jeudi 30 juin.

"Le virus ne va pas disparaître juste parce que des pays arrêtent de le surveiller. Il continue à contaminer, il continue à changer et il tue toujours", a souligné le directeur pour l'Europe de l'organisation de l'ONU, Hans Kluge. Il a appelé à surveiller le virus de près après un triplement des cas quotidiens depuis un mois, et a affirmé que "comme les pays à travers l'Europe ont levé les mesures sociales qui étaient en place, le virus va circuler à des niveaux élevés au cours de l'été".

Vaccination, isolement, port du masque

La quasi-totalité des pays européens affichent une hausse du nombre de cas ces dernières semaines, portée par le sous-variant Omicron BA.5, plus contagieux et dont les symptômes durent plus longtemps. La zone de l'OMS Europe a comptabilisé près de 500 000 cas quotidiens cette semaine, et le nombre de morts quotidiens reste quant à lui à un niveau bas d'environ 500, après avoir dépassé les 4 000 pendant l'hiver. Le Portugal, le Luxembourg, la France, la Grèce, Chypre, l'Allemagne et l'Autriche sont particulièrement touchés.

L'OMS espère que l'expérience et les niveaux de vaccination actuels permettront d'"éviter les conséquences les plus graves que nous avons observées plus tôt dans la pandémie". Mais ses recommandations précédentes "restent en place" : l'isolement en cas de symptômes respiratoires, le port du masque dans les endroits fréquentés et la vaccination la plus large possible. La ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, a demandé aux Français de porter le masque dans les transports en commun, sans obligation mais par "devoir citoyen", lundi 27 juin. "Nous devons continuer à traquer le virus parce que ne pas le faire nous rend de plus en plus aveugles aux modes de transmission et à [son] évolution", a déploré le directeur de l'OMS Europe.

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