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Covid-19 : la Chine enregistre ses deux premiers morts depuis plus d'un an

Sous l'effet du variant Omicron, plus contagieux, le pays connaît un important rebond épidémique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un hôpital temporaire pour les malades du Covid-19, le 15 mars 2022 à Changchun (Chine). (XINHUA / AFP)

C'est un nouveau signe de la reprise de l'épidémie en Chine. Le pays a enregistré ses deux premiers morts du Covid-19 depuis plus d'un an, a annoncé samedi 19 mars la Commission nationale de la santé. Ces décès, intervenus dans la province de Jilin, dans le nord-est du pays, sont les premiers depuis le 26 janvier 2021 en Chine continentale – hors Hong Kong et Macao – et portent le bilan officiel de la pandémie en Chine continentale à 4 638 morts. Les autorités ont enregistré samedi 4 051 nouvelles infections à travers le pays et 4 365 la veille.

Le pays, où les premiers cas de Covid sont apparus fin 2019, a ensuite gardé l'épidémie sous contrôle grâce à une surveillance stricte des frontières, de longues quarantaines et des confinements ciblés. Mais le variant Omicron, hautement contagieux, est venu menacer cette stratégie, obligeant les autorités à confiner des villes comme Shenzhen et ses 17,5 millions d'habitants, dans le sud de la Chine.

La stratégie "zéro Covid" maintenue

La deuxième économie du monde, qui enregistrait moins de 100 cas par jour il y a encore trois semaines, annonce plus d'un millier de nouvelles infections quotidiennes depuis une semaine. Le président Xi Jinping a assuré jeudi que le gouvernement "s'en tient" à la stratégie dite "zéro Covid", selon la télévision publique. "Nous devons toujours mettre au premier plan les gens et leur vie, nous en tenir (...) à la politique du zéro Covid, et enrayer au plus vite la propagation de l'épidémie", a-t-il ordonné.

Des dizaines de millions de personnes sont actuellement confinées chez elles à travers le pays et les autorités se sont efforcées de libérer des lits d'hôpitaux, craignant que l'épidémie ne mette le système de santé sous grande tension. Pékin a fait de son faible taux de mortalité un argument politique, assurant que cela démontrait la puissance de son modèle de gouvernance.

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