Covid-19 : dans la Nièvre, les hôpitaux sous tension
Les médecins constatent une accélération de l’épidémie dans la Nièvre, où le taux d’incidence a doublé en l’espace de deux semaines. Les équipes de l’hôpital de Nevers s’organisent comme elles le peuvent pour trouver de la place face à l’afflux de patients.
Dans la Nièvre, qui sera soumise à un confinement à partir de vendredi 26 mars à minuit, l’hôpital de Nevers doit affronter un nombre de patients Covid de plus en plus important. Le Dr Khadir n’a pas le choix, il doit faire de la place dans son service. Un patient malade du coronavirus doit ainsi laisser son lit pour un cas plus grave que lui. "On a une flambée ces dernières 72 heures", explique le médecin au service des maladies infectieuses du CH de Nevers. Le variant anglais est l’une des raisons principales à cette dégradation.
Le variant anglais de plus en plus présent
Dans les zones les plus rurales, cette tension se ressent également, comme à La Charité-sur-Loire. La maison médicale de cette commune ne désemplit pas. "La majorité de dépistages que l’on fait (…) reviennent pour 50% positifs au variant britannique exclusivement", témoigne le Dr Arnaud Billet, médecin généraliste. Les soignants de cette zone désertée médicalement sont extrêmement fatigués et attendent beaucoup de la vaccination. Le taux de vaccination dans la Nièvre s’élève à 12,4 %, soit plus que la moyenne nationale.
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