Covid-19 : le Conseil scientifique préconise "l'autoconfinement" et la réalisation de tests avant les soirées de réveillon
C'est ce qu'indique l'instance dans une "note d'éclairage" datée de samedi et modifiée lundi.
Quelles précautions prendre avant les fêtes de fin d'année bousculées par la pandémie de Covid-19 ? Le Conseil scientifique a livré des recommandations dans une "note d'éclairage" (PDF) publiée samedi 12 décembre et modifiée le 14 décembre. "Il faut limiter au maximum les réunions familiales et amicales en particulier durant cette période de fin d’année, en en discutant les raisons avec son entourage", écrit l'instance.
>> Retrouvez les dernières informations sur la pandémie de Covid-19 dans notre direct
Le Conseil scientifique indique avoir identifié "trois stratégies distinctes et non exclusives". Il mentionne "l’autoconfinement préventif des personnes qui ont prévu de passer les fêtes de fin d’année avec des personnes à risque (anciens ou personnes fragiles)", "la réalisation de tests avant les soirées de réveillon du 24 et 31 décembre 2020", et "les recommandations pratiques pour les soirées de réveillon du 24 et 31 décembre 2020 telles qu’elles sont précisées dans le récent avis du Haut Conseil de santé publique".
Plusieurs situations détaillées pour les tests virologiques
L'instance présidée Jean-François Delfraissy définit "une conduite à tenir y compris pour ceux qui auront de multiples contacts pendant" la période des fêtes "sans application stricte des gestes barrières".
Le Conseil scientifique liste "deux cas de figure pour l’utilisation, ou non, des tests virologiques". Lorsque les tests sont préconisés, "il est recommandé de réaliser ces tests le mardi, mercredi ou jeudi précédant le réveillon", explique-t-il. "Le test réalisé le mercredi ou jeudi serait idéal à condition que le résultat du test soit disponible avant le réveillon du 24 ou du 31 décembre", poursuit l'instance.
Jauger la "prise de risque" dans la semaine qui précède les réveillons
Dans le premier cas détaillé par le Conseil scientifique, si "une personne est symptomatique dans la semaine précédant les jours du 24, 25, 31 décembre et 1er janvier", "elle doit bénéficier d’un test de diagnostic et doit s’isoler, sans attendre le résultat du test. Un test antigénique peut être réalisé si le début des symptômes est récent (inférieur à 3 jours) et un test RT-PCR si le début des symptômes est plus ancien (supérieur ou égal à 4 jours)".
Dans le deuxième cas, si "une personne est asymptomatique et s’interroge sur la question de passer ou non un test", deux autres options sont à prendre en compte. S'"il existe une prise de risque dans la semaine précédant les jours du 24, 25, 31 décembre et 1er janvier en raison d’une multiplication des contacts ou d’un contact positif avéré, un test RT-PCR peut être réalisé, ou à défaut un test antigénique". Et s'"il n’existe pas de prise de risque ou un auto-confinement a eu lieu dans la semaine précédant les jours du 24, 25, 31 décembre et 1er janvier, les tests virologiques (RT-PCR ou tests antigéniques) n’ont pas, ou peu, d’intérêt. Ils ne sont donc pas recommandés".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.