Cet article date de plus de deux ans.

Covid-19 : les autorités sanitaires américaines recommandent d'éviter les croisières

Les croisiéristes naviguant dans les eaux territoriales américaines ont signalé une très forte hausse du nombre de cas sur leurs bateaux lors de la deuxième quinzaine de décembre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un bateau de croisière au large de Long Beach, près de Los Angeles (Etats-Unis), le 15 octobre 2021. (PATRICK T. FALLON / AFP)

Les autorités sanitaires américaines ont recommandé jeudi 30 décembre d'éviter les croisières, y compris pour les personnes vaccinées, en raison de la forte augmentation du nombre de cas de Covid-19 à bord des bateaux sur l'ensemble du globe depuis l'arrivée du variant Omicron.

Alors que le nombre de nouvelles contaminations flambe chaque jour un peu plus aux Etats-Unis, les croisiéristes naviguant dans les eaux territoriales américaines, qui avaient rapporté 162 cas aux autorités sanitaires entre le 30 novembre et le 14 décembre, en ont signalé 5 013 entre le 15 et le 29 décembre, a expliqué une porte-parole des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence sanitaire dans le pays, dans un courriel à l'AFP.

Un risque de contamination "très élevé"

"Le virus qui cause le Covid-19 se propage facilement entre les personnes en contact étroit à bord des navires, et le risque de contracter le Covid-19 sur les navires de croisière est très élevé, même si vous êtes complètement vacciné et avez reçu une dose de rappel", justifient les CDC. Ils ont en conséquence relevé leur niveau d'alerte à l'échelon le plus élevé.

Les personnes souhaitant quand même faire une croisière doivent se faire tester un à trois jours avant leur départ et trois à cinq jours après leur retour et, pour celles qui ne sont pas complètement vaccinées, se placer en quarantaine pendant cinq jours après le débarquement, recommandent les autorités sanitaires.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.