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Covid-19: "Nous aurons très probablement un vaccin d'ici la fin de l'année", dit le syndicat MG France, après la pré-commande de 300 millions de dose par l'Europe

"Cela veut dire qu'on avance", réagit le médecin Jacques Battistoni qui estime que l'Union Européenne a pris la bonne décision afin "qu'il n'y ait pas d'inégalité par rapport à la disponibilité du vaccin".

Article rédigé par franceinfo
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Un vaccin contre le Covid-19 testé actuellement sur des singes en Thaïmande. (MLADEN ANTONOV / AFP)

"Nous aurons très probablement un vaccin d'ici la fin de l'année, l'hiver prochain", a déclaré, samedi 13 juin sur franceinfo, Jacques Battistoni, président du syndicat de médecins MG France, alors que la France, conjointement avec l'Allemagne, l'Italie et les Pays-Bas, a signé un accord avec le laboratoire AstraZeneca qui garantit la fourniture de 300 millions de doses.

"Cela signifie qu'on commence à regarder si ces vaccins sont efficaces et s'ils ne présentent pas de danger pour l'homme. Cela veut dire qu'on avance. Je sais qu'il y a beaucoup de laboratoires qui sont assez avancés" indique Jacques Battistoni. Et il ajoute qu'avant la sortie du vaccin, "il faut d'abord s'assurer qu'il n'est pas dangereux, qu'il est efficace", avant de pouvoir le produire en quantité importante.

Faire en sorte que tout le monde soit servi

Cette course à l'antidote contre le Covid -19 est une aubaine pour les laboratoires, ce qui explique les efforts importants consacrés à la recherche sur ce virus :  "Il y a beaucoup d'argent à gagner pour un laboratoire en cas de découverte d'un vaccin", rappelle le président du syndicat de médecins MG France. "C'est aussi extrêmement important, car c'est a priori le meilleur moyen dont on dispose pour être tout à fait tranquille par rapport à l'épidémie." souligne Jacques Battistoni.

"Les gouvernements des pays européens ont bien compris le danger, et font en sorte d'aider les différents laboratoires à produire, afin que nous soyons servis en même temps que les autres pays, pour qu'il n'y ait pas d'inégalité par rapport à la disponibilité du vaccin", a conclu le médecin.

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