Covid-19 : pour les personnes immunodéprimées, un confinement sans fin depuis deux ans
Les 10 000 premières doses du Paxlovid sont disponibles en France depuis vendredi 4 février. Il s’agit d’un traitement qui est destiné aux plus fragiles, aux immunodéprimés, pour qui le vaccin n’est pas une protection suffisante et dont la vie a été prise en otage depuis le début de la pandémie. Une vie d’angoisse et de confinement qui n’en finit plus.
Depuis près de deux ans, Lydie Combe vit un quotidien entre quatre murs. À 52 ans, elle fait partie des immunodéprimés, elle est en rémission d’un cancer. Cette infirmière ne peut plus exercer et reste confinée. Elle vit dans l’angoisse d’être contaminée, y compris par sa propre famille. Sa fille, 23 ans, a mis sa vie entre parenthèses pour protéger sa mère. Toute la famille vit sous cloche.
"C’est un peu forcé malheureusement"
Il y aurait en France 300 000 personnes immunodéprimées. Frédéric Floquet, atteint de mucoviscidose, en fait partie. L’une des rares sorties qu’il s’autorise : le supermarché. Il a déjà reçu quatre injections de vaccin, mais son système immunitaire reste fragile. Face à la flambée des contaminations, il a choisi de se confiner à nouveau. "C’est quelque chose qui me rassure mais c’est un peu forcé malheureusement", avoue-t-il. Selon les associations de patients, les personnes immunodéprimées représentent aujourd’hui 30 % des cas en réanimation.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.