Déconfinement : faut-il laisser la nature reprendre ses droits ?
La période de confinement a été un moment de respiration de la nature, y compris en ville. Pendant deux mois, les tondeuses se sont tues et les herbes hautes ont fait leur apparition.
Sur un banal rond-point, non entretenu pendant le confinement, que s’est-il passé pendant deux mois ? Le professeur de biologie Jean-Louis Hemptinne découvre de belles surprises. Plusieurs variétés d’orchydées sauvages et de multiples insectes se sont installés. "Ça amène des herbivores, on a vu des pucerons, on a vu des carnivores, les coccinelles, ça amène des granivores […] On a recréé un îlot de vie intéressant en milieu urbain", se réjouit-il.
"Couper l’herbe, c’est empêcher le vivant de se reproduire"
Alors, faut-il tondre ? "Laisser les prairies pousser, c’est laisser la végétation, le monde vivant faire la totalité de ses cycles. Couper l’herbe, c’est empêcher le vivant de se reproduire", selon Michèle Bleuse, présidente du groupe Europe Écologie Les Verts à Toulouse métropole (Haute-Garonne). Mais du côté des riverains, les avis sont plus partagés.
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