Déconfinement : l’adieu à la bise ?
Depuis le début du confinement, le temps de la bise est-il déjà revenu ? Le virus est toujours là et il a imposé une petite révolution dans l’un de nos comportements quotidiens : l'abandon de la bise.
Qu’elle soit familiale, victorieuse, à la chaîne ou diplomatique, la bise fait partie intégrante du patrimoine français. Avec le risque épidémique, elle est aujourd’hui pointée du doigt. Est-elle condamnée à disparaître ? "C’est dans nos mœurs, c’est dans notre culture de s’embrasser et faire la bise. Je ne pense pas que cela partira", explique un passant interrogé sur le sujet. "C’est vrai que pour des questions d’hygiène, il vaut peut-être mieux ne pas faire la bise, de temps en temps", répond une femme.
"C’est vrai que l’on faisait la bise, mais ce n’était pas obligatoire"
À la Maille Française, une entreprise de vente en ligne, la bise matinale, c’est de l’histoire ancienne. Chaque salarié a rapidement trouvé son alternative. "Nous, cela ne nous change pas grand-chose dans l’entreprise, c’est vrai que l’on faisait la bise, mais ce n’était pas obligatoire et on sentait qu’il y avait des gens qui aiment un peu moins faire la bise, donc peut-être que cela les arrange aussi", indique Clémence Gaillard, cofondatrice de la Maille Française.
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