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Calendrier de réouvertures : Emmanuel Macron "pragmatique", "sincère" et "prudent", selon un maire Les Républicains

Le maire de Charleville-Mézières Boris Ravignon a participé à la visioconférence présidée par Emmanuel Macron jeudi 15 avril avec une quinzaine de maires. Le chef de l'État "s'est livré à une présentation d'une réouverture par phases, avec beaucoup de prudence".

 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Boris Ravignon, maire LR de Charleville-Mézières, sur la place Ducale de la commune, le 7 février 2014. (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

Emmanuel Macron "a fait preuve, me semble-t-il, de pragmatisme et de sincérité", a analysé Boris Ravignon, maire Les Républicains (LR) de Charleville-Mézières, jeudi 15 avril sur franceinfo. Il faisait partie de la quinzaine de maires invités à échanger avec le président de la République sur le protocole de réouverture des commerces non essentiels. Il "s'est livré à une présentation d'une réouverture par phases, avec beaucoup de prudence".

"C'était pragmatique : tenir compte de l'évolution de la situation sanitaire et donc y aller progressivement avec une première phase sur les musées, sur les terrasses" à partir de la mi-mai. "C'était là l'attente de nos concitoyens et ils sont même d'ailleurs, je crois, prêts à accepter des contrôles assez importants pour pouvoir retrouver ces lieux-là", affirme-t-il. Si la situation sanitaire évolue favorablement, "au bout de quinze jours ou trois semaines", "on pourrait passer à une phase supplémentaire d'ouverture".

Une perspective pour "redonner espoir"

Même si, selon le maire de Charleville-Mézières, la santé prime toujours, "la santé mentale, l'état psychologique, moral de nos concitoyens, est devenu quelque chose d'essentiel, rappelle-t-il. Et je crois donc qu'il était important qu'il y ait une perspective qui soit ouverte, qu'on comprenne que ces moments difficiles que l'on vit aujourd'hui (...) pouvaient prendre un terme pas si lointain." Cette perspective "peut redonner espoir" et "permettre aussi aux uns et aux autres de se discipliner à nouveau, dans le respect des gestes barrières, des distances, du masque dans les semaines qui viennent".

Par ailleurs, sur la campagne de vaccination, "on ne l'a pas ménagé sur la critique du rythme", assure le maire LR. Le président de la République "est revenu sur les raisons pour lesquelles nous étions inscrits dans un cadre européen et a essayé d'apporter de nouveaux engagements", témoigne-t-il. "Si, comme il l'indique, on est capables dans les jours qui viennent, de se donner cinq, six semaines de visibilité sur la vaccination, on va pouvoir effectivement répondre de manière concrète à une partie de nos concitoyens (...) On va aussi soulager un peu cette morosité qui existe en ce moment."

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