Covid-19 : la durée d'isolement pour les cas positifs passera de sept à dix jours à partir de lundi, annonce Olivier Véran

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Le ministre de la Santé, Olivier Véran, lors d'un point sur la situation sanitaire, le 18 février 2021. (FRANCEINFO)

Le ministre de la Santé a justifié cette décision par la part de variants "élevée dans les contaminations". La durée d'isolement restera de sept jours pour les cas contacts.

Ce qu'il faut savoir

La durée d'isolement des patients positifs "passera à compter de lundi de sept à dix jours", a annoncé Olivier Véran, jeudi 18 février, lors d'un point sur la situation sanitaire en France. "Elle restera en revanche de sept jours pour les cas contacts", a précisé le ministre de la Santé. Cette décision a été prise en raison de la part "élevée" de variants dans les contaminations au Covid-19"La partie n'est pas encore gagnée" face à l'épidémie, a par ailleurs alerté Olivier Véran. "Nous devons encore tenir ensemble, faire reculer vraiment le virus", a-t-il estimé, précisant que "les prochaines semaines seront décisives"Suivez notre direct. 

 Des membres du Conseil scientifique plaident pour une "nouvelle approche". Dans la revue The Lancet Public Health, cinq membres du Conseil scientifique, qui guide le gouvernement français, dont son président, le Pr Jean-François Delfraissy,  jugent qu'il ne faut plus enchaîner les confinements, mais plutôt opter pour un "contrat social" entre générations : "Les plus jeunes générations accepteraient la contrainte de mesures de prévention (comme les masques, la distance physique), à la condition que les groupes les plus âgés et les plus vulnérables adoptent non seulement ces mesures-là mais aussi d'autres, plus spécifiques (comme l'auto-isolement selon un critère de fragilité), afin de réduire leur risque d'infection", jugent-ils.

 Le "monsieur vaccin" du gouvernement vole au secours d'AstraZeneca. Invité d'Europe 1, le professeur Alain Fischer a assuré que le vaccin contre le Covid-19 conçu par le laboratoire n'était pas "un vaccin de seconde zone". D'après le responsable de la stratégie vaccinale française, il est "un vaccin pour lequel le taux d'efficacité est très bon, le taux de protection est d'un peu plus de 80%" donc "pas très loin du taux annoncé par les vaccins ARN", comme ceux de Pfizer-BioNTech ou Moderna. Ce vaccin a fait l'objet de plusieurs critiques, sur le manque de données sur son efficacité chez les plus âgés ou ses possibles effets secondaires plus importants. 

Pas de sortie de l'épidémie avant l'été 2022. Invité de France Inter, l'épidémiologiste Didier Pittet a estimé que l'épidémie ne sera pas maîtrisée avant l'été 2022. Il a toutefois ajouté que, selon lui, "on retournerait au théâtre" et on retrouverait "d'autres activités sociales" avant cette échéance.