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Ecole à la maison, accueil des enfants de soignants : confronté à des auditeurs mécontents, Jean-Michel Blanquer admet "des trous dans la raquette"

De nombreuses auditeurs de franceinfo ont fait part en direct au ministre de l'Education de dysfonctionnements dans l'organisation numérique des enseignements ou dans l'accueil des enfants des personnels soignants ce mercredi.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Jean-Michel Blanquer était l'invité de franceinfo mercredi 19 février.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Qu’il y ait des trous dans la raquette, je ne vais pas le nier", a affirmé Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, mercredi 18 mars sur franceinfo, confronté à des auditeurs qui ont fait état de problèmes d’accès aux espaces numériques de travail ou d'accueil des enfants de soignants.

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Concernant le dispositif "Ma classe à la maison" (l’offre du Cned pour assurer la continuité pédagogique), "tout est fait pour ça fonctionne", a assuré Jean-Michel Blanquer, alors que plusieurs auditeurs lui affirmaient le contraire. "Il peut y avoir des problèmes locaux liés à la saturation des réseaux", a souligné le ministre.

En tout cas, la courbe est positive : il y a eu beaucoup plus de problèmes lundi qu'il n'y en a eu hier, et j'espère que nous allons tout au long de la semaine réussir la normalisation.

Jean-Michel Blanquer

à franceinfo

"Par ailleurs, lorsqu'il y a des problèmes de ce type, vous avez une permanence pédagogique qui est assurée à l’école. Des professeurs peuvent vous transmettre des choses par papier. Vous avez le droit, en tant qu’adultes, d'aller à l'école chercher les éléments, avec les attestations prévues par le ministère de l'Intérieur", a expliqué Jean-Michel Blanquer.

"Tout n'est pas parfait"

Sur la question de l’accueil des enfants de soignants, le ministre a assuré que "ça a réclamé une forte mobilisation", particulièrement à Paris, où "il y a beaucoup de personnels soignants". "Là aussi, on doit arriver à une normalisation" d’ici "la fin de la semaine", a-t-il estimé.

"Chacun comprend qu'on est en circonstances exceptionnelles et que tout n'est pas parfait, je suis le premier à l'assumer, a affirmé Jean-Michel Blanquer. Par contre, nous devons résoudre les problèmes chaque fois qu'ils se présentent. Nous faisons le point tous les jours entre les autorités de santé et l’Éducation nationale, justement, sur les trous qui peuvent exister dans les dispositifs. C'est d'ailleurs pour cela que les choses se sont améliorées entre lundi et mardi ou entre hier et aujourd'hui. Encore une fois, je reconnais humblement que les choses ne sont pas parfaites. Nous faisons notre maximum en ce moment même."

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