Ehpad : le consentement au vaccin contre le Covid-19 au centre du débat
À Dijon (Côte-d’Or), sur 250 résidents d’un Ehpad, seuls 70 ont donné leur accord pour se faire vacciner contre le Covid-19. Les équipes médicales tentent de convaincre.
Avec l’arrivée des vaccins contre le Covid-19 dans les Ehpad, la priorité est de recueillir le consentement des résidents. À Dijon (Côte-d’Or), Joëlle Mauvais attend le vaccin avec impatience pour protéger sa mère, résidente d’un Ehpad. "J’ai perdu mon frère il y a quinze jours, explique-t-elle, émue. Si je pouvais me faire vacciner je le ferai". "Autant le faire, confirme sa mère. Ça suffit d’un qui est mort, autant ne pas en avoir un deuxième". Les enfants de Jeanne, 90 ans, ont décidé pour elle. Elle a eu le virus il y a trois mois. "Dès qu’elle sera vaccinée, on sera soulagés, on pourra à nouveau revivre normalement", assure Frédéric Miressou, son fils.
Difficile de trouver des volontaires
Pour l’instant, dans cet Ehpad de 250 résidents, seul 70 personnes ont consenti au vaccin. Malgré les conseils qu’elle reçoit, Jacqueline Reygner n’en veut pas. "J’en ai parlé avec mes enfants, moi je n’étais pas d’accord. Ces vaccins-là, on ne sait pas ce que c’est", affirme cette résidente. D’autres hésitent, et les équipes médicales tentent de convaincre. "Nous comptons vraiment sur cette première phase de vaccination pour qu’ils puissent se rendre compte par eux-mêmes de la façon sont ça se passe (…) et le peu d’effets secondaires qu’on peut avoir", indique Laurence Vaillard, chef de service en Ehpad.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.