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En Europe du Nord, les enfants sont déjà à l’école

Comme en France, dans 186 pays, 1,3 milliard d'enfants n’ont pas encore repris les cours. En Europe du Nord, les établissements scolaires ont rouvert avec un peu d'avance...

Article rédigé par franceinfo - Lucas Menget
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Elèves entrant dans une école de Copenhague, le 29 avril 2020.  (THIBAULT SAVARY / AFP)

Si la Suède fait figure d’exception depuis le début de la crise, n’ayant pas confiné, il est intéressant de regarder ce que font le Danemark, l’Islande ou la Norvège. Depuis deux semaines déjà, les maternelles et écoles primaires y sont ouvertes et, progressivement, ce sont les collèges et les lycées qui suivent. L’Islande a même commencé à rouvrir les universités en limitant les groupes d’étudiants à 50. Dans ces trois pays, les mesures de confinement ont été prises rapidement et les tests très largement appliqués. Le Danemark est désormais l’un des rares pays à pouvoir dire officiellement mais prudemment que "l’épidémie est sous contrôle".

Mesures de distanciation scrupuleusement respectées

Les Scandinaves ont vite pris le pli de rester à distance, ils continuent à se retrouver mais le plus souvent à l’extérieur. D’ailleurs, au Danemark, on fait désormais l’école dehors, quand c’est possible, même s’il fait frais. C’est une instruction officielle du gouvernement : dès que c’est possible, il faut faire classe dans la cour ou dans un parc. Les Danois peuvent donc regarder leurs enfants, assis par terre en rond autour de l’enseignant, à bonne distance les uns des autres. Et bien sûr ils vont se laver les mains très régulièrement. La mesure pourrait durer longtemps, du moins jusqu’à l’hiver prochain. Les Danois estiment que c’est la meilleure manière d’éviter une reprise de l’épidémie.  

Le cas particulier de la Suède

Les enfants de moins de 16 ans n'ont jamais arrêté les cours. L’école a été considérée comme une priorité absolue. En fait, dans ce pays où la responsabilité individuelle est reconnue et revendiquée, les écoles ont eu le choix de fermer ou pas. Notamment si un cas était détecté dans un entourage familial. La Suède ne pavoise pas, elle attend de voir si sa stratégie aura été payante : son choix de ne confiner ni adultes ni enfants a été très critiqué, ou très envié. Mais il  n’a, en tous cas, pas empiré la situation.

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