"En intervention, les gestes barrières sont rompus" : les policiers attendent avec impatience d'être vaccinés contre le Covid-19
Les syndicats ont rendez-vous mardi prochain au ministère de l'Intérieur pour un comité d’hygiène et de sécurité où il doit être question de la vaccination des forces de l'ordre.
Le calendrier précis n’est pas encore fixé. Mais c’est logiquement à partir de la fin du mois que les forces de l’ordre doivent commencer à être vaccinées contre le coronavirus Covid-19. Les policiers et les gendarmes attendent cette campagne de vaccination avec impatience, alors qu’ils font partie des professions à risque et donc jugées prioritaires.
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Le chef de l'Etat a promis, mardi 23 mars, d'autoriser la vaccination contre le Covid-19 aux "professions exposées". Et exposés, les policiers le sont particulièrement, estime Thierry Clair, secrétaire général adjoint du syndicat Unsa Police, qui réclame depuis deux mois déjà la vaccination des policiers. "Très souvent, les gestes barrières sont rompus, souligne-t-il. On le voit notamment lorsque nos collègues interviennent sur des différends familiaux violents, ou des rixes entre jeunes, par exemple lorsqu'il y a des interpellations qui se passent avec des personnes qui sont récalcitrantes."
"Les gestes barrières ne peuvent pas être maintenus. À partir de là, nous sommes particulièrement exposés."
Thierry Clair, Unsa Policeà franceinfo
"Pour preuve, poursuit Thierry Clair, les plus de 22 000 fonctionnaires de police contaminés démontrent bien qu'il y a une surexposition des policiers et que dans ce cadre-là, en tout cas, la vaccination est véritablement nécessaire."
Les syndicats ont rendez-vous mardi 6 avril place Beauvau pour un comité d’hygiène et de sécurité du ministère de l'Intérieur où il doit être question de la vaccination des quelque 250 000 policiers et gendarmes. Comme les enseignants, ils attendent maintenant que l’annonce du chef de l’État se concrétise.
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