Le Brésil nouvel épicentre de l'épidémie
Au Brésil, la situation sanitaire se dégrade de jour en jour avec désormais plus de 34 000 morts et près de 615 000 cas confirmés. Les pétitions en lignes se multiplient contre le président Bolsonaro, de plus en plus décrié.
Une foule compacte devant un supermarché, les habitants reprennent une vie normale. La scène se passe à Manaus au Brésil. Des images de foule qui se multiplient ces derniers jours comme à Rio de Janeiro où les surfeurs sont sur les plages. Le déconfinement a été très rapide alors que la situation sanitaire reste préoccupante. Le Brésil est désormais le troisième pays le plus touché par l'épidémie avec 34 021 morts depuis le début et 1 473 morts ces derrières 24 heures.
Manifestations qui se multiplient
Au centre des critiques, la gestion du président Jair Bolsonaro. Le 16 avril dernier, il congédie son ministre de la Santé qui voulait appliquer les protocoles recommandés par l'OMS. Un mois plus tard, son successeur démissionne à son tour. Comme Jair Bolsonaro est anti-confinement, la Cour suprême a délégué le pouvoir de confiner aux gouverneurs locaux. "Que va-t-il se passer avec ces mesures ? Les pauvres vont tomber dans la misère et la classe moyenne devient pauvre. Personne ne sait quand cela va se terminer", tançait-il. Les gens aujourd'hui dénoncent "une mauvaise gestion sanitaire" et les manifestations contre Jair Bolsonaro se multiplient. Le président est menacé par des procédures de destitution et les prochaines semaines s'annoncent compliquées politiquement.
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