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Le coronavirus a été "sous-estimé" par les responsables politiques, affirme la présidente de la Commission européenne

Dans un entretien accordé à "Bild", Ursula von der Leyen s'inclut dans ce groupe de responsables politiques. Elle salue une prise de conscience récente, tout en réfutant le terme de "guerre" employé par Emmanuel Macron lundi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, donne une conférence de presse, le 17 mars 2020 à Bruxelles. (ARIS OIKONOMOU / AFP)

"Je pense que nous tous, qui ne sommes pas experts, avons sous-estimé au départ le coronavirus." La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, affirme que les responsables politiques ont tous sous-évalué l'ampleur du danger représenté par l'épidémie de nouveau coronavirus, dans une interview publiée mercredi 18 mars par le quotidien allemand Bild.

"Mais, entre-temps, il devenu clair qu'il s'agit d'un virus qui va nous occuper encore longtemps", a ajouté la présidente de l'exécutif européen. "Nous avons compris que toutes ces mesures, qui, il y a encore deux ou trois semaines, paraissaient draconiennes, devaient être prises à présent", a estimé Ursula von der Leyen, en rappelant que l'Europe était "en ce moment l'épicentre de la crise".

"Je n'utiliserais pas le terme de guerre"

Ursula von der Leyen a néanmoins réfuté le terme de "guerre" contre le virus employé cette semaine par Emmanuel Macron. "Personnellement, je n'utiliserais pas le terme de guerre, mais je comprends la motivation du président français car le coronavirus est un adversaire inquiétant", a dit la présidente de la Commission.

Par ailleurs, le ministre allemand de l'Economie, qui a accordé une interview au groupe de presse régional allemand Funkeles, les Etats-Unis de Donald Trump ont au départ pris le virus encore plus à la légère. "C'est la raison pour laquelle nous espérons beaucoup que les Etats-Unis parviennent à contrôler la situation, aussi dans notre propre intérêt", a estimé Peter Altmaier, qui souligne que "personne ne peut souhaiter que cette économie tombe dans une récession incontrôlée".

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