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Les nostalgiques du confinement

Après près de deux mois restée confinée dans son appartement, Olivia Leray a mercredi une sorte de spleen.

Article rédigé par franceinfo - Olivia Leray
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le spleen du confinement. Photo d'illustration. (MAXPPP)

Tu es déconfiné, tu l’attendais et tu as le spleen ? Ne t'en fais pas tu n'es pas seul. Moi je le ressentais aussi, alors j’ai fait un truc un peu bête : j’ai tapé "nostalgique du confinement" sur internet, (faut que vous sachiez que la moitié des recherches un peu bête comme ça sur Google sont les miennes). Je me suis rendu compte qu’on est plein à avoir le spleen du confinement. Ça peut aussi s’appeler le syndrome de la cabane. Si ça ne vous ai pas arrivé, ça viendra bientôt pour vous. Ça viendra quand vous verrez tout ces masques dehors. Ça fait peur.

La vérité masquée fait encore plus peur que celle d’en face. En fait le confinement c’était rien. Le plus dur, c’est maintenant. Parce qu’avant on vivait tous la même chose au même moment, maintenant c’est chacun sa route. Maintenant il faut même dire "la" Covid-19. Maintenant, il n'y a plus de routine sport. On a lâché. Plus de grand cours de cuisine. Moi, ça fait même trois jours que je n'ai pas arrosé les plantes.

Même les moments d’intimité filmés me manque

Par exemple quand le chanteur Raphaël se faisait engueuler pendant un concert live dans sa cuisine : 

On n'a plus aucun artiste qui nous chante des chansons, là, tout de suite, maintenant, Même une vidéo de Pascal Obispo pour dire merci aux soignants je prends. Vous voyez ou j’en suis ? Mais il y a pire encore. Même Jean Dupont, vous savez celui dont on effaçait le nom sans scrupule, il y a encore quelques jours, celui de l’attestation, celui né le 1 janvier 1970 à Lyon, et bien lui aussi parfois il me manque. 

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