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Coronavirus : "Je ne crois pas que ce soit le moment d'être alarmiste", estime l'épidémiologiste Martin Blachier

Malgré la hausse du nombre de cas de contamination au coronavirus recensés au quotidien, "on a un niveau de circulation virale qui n'a rien à voir avec mars-avril", estime l'épidémiologiste Martin Blachier. Pour lui, "la situation va être contrôlée quasiment à la rentrée".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un dépistage gratuit du coronavirus à Thionville vendredi 21 août. (PIERRE HECKLER / MAXPPP)

"Je ne crois pas que ce soit le moment d'être alarmiste. La situation va être contrôlée quasiment à la rentrée", a déclaré sur franceinfo vendredi 21 août Martin Blachier, médecin épidémiologiste et spécialiste de santé publique. "On a un niveau de circulation virale qui n'a rien à voir avec mars-avril. Aujourd'hui on dépiste à peu près 5 000 cas par jour, il y en aurait 20 000. Au plus haut du pic, on était à des niveaux qui étaient parfois de 400 000 par jour", a-t-il indiqué.

Trouver un équilibre "avec une vie qui est vivable"

Même si "la circulation virale est extrêmement inférieure à ce qu'on avait en mars avril", elle "a quand même une tendance à augmenter". Mais selon Martin Blachier, "le port du masque, qui a été généralisé en intérieur, va casser cette petite tendance à l'augmentation". Il considère qu'il "faut essayer de trouver un équilibre avec une vie qui est vivable". Par exemple, "que le professeur enlève de temps en temps, quand il est à deux mètres, son masque face aux élèves ça ne représente aucune gravité, ni individuelle ni collective."

"Même avec un niveau de circulation qui est tel que celui qui existe aujourd'hui", il faut "faire attention aux populations vulnérables" et "être extrêmement vigilant".

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