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Le Conseil d'Etat déboute des parents contestant l'obligation pour les élèves de porter le masque à l'école dès le CP

Il n'existe pas de preuve d'un risque psycho-éducatif pour l'enfant, assure le Conseil d’Etat.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Gironde
Radio France
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Dans une salle de classe d'une école de Vesoul (Haute-Saône) après le confinement lié à l'épidémie de coronavirus (Covid-19), 14 mai 2020. (JEAN-FRANCOIS FERNANDEZ / RADIO FRANCE)

Le Conseil d'Etat a rejeté lundi 25 novembre le référé d'une dizaine de parents de Gironde contestant l'obligation pour les élèves de porter le masque à l'école dès le CP, rapporte mercredi France Bleu Gironde.

Le Conseil d’Etat avance que la preuve d'un risque psycho-éducatif n’est pas apportée. Il fait référence les recommandations du Haut conseil de santé public affirmant que le port du masque est "sans conséquence sur la santé psychologique, ni sur les apprentissages de l’enfant, sauf s’il souffre de pathologies du langage ou de la peau".

Inquiétudes pour la santé mentale des enfants

Les parents à l'origine du recours s'inquiétaient notamment des conséquences du port du masque sur la santé mentale de leurs jeunes enfants, ils estimaient qu'il vaudrait mieux appliquer une plus grande distanciation physique et mettre en place des demi-classes.

Maître Vincent Poudampa, qui défend les familles, se dit "déçu mais pas surpris" par cette décision. "Le Conseil d'Etat donne toujours raison au gouvernement, au nom d'un principe de précaution exagéré. La décrue de l’épidémie ne change rien", déplore-t-il au micro de France Bleu. D'après lui, "on verra les conséquences de ce choix sur des enfants qui auront raté leur année de CP ou développeront des troubles anxieux" dans quelques mois ou années.

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