Mon info. Amélie, dans l'Yonne, tient absolument à venir en aide aux pensionnaires de l'Ehpad de sa commune
Chaque jour, un tour d’horizon des initiatives, de la solidarité qui s’organise en France, en pleine épidémie de coronavirus, avec nos confrères de France Bleu.
Elle s’appelle Amélie, elle n’a que 18 ans et avant le confinement, elle était en train de faire son service civique, dans un Ehpad chez elle, à Saint-Julien-Du-Sault, en Bourgogne. Sa mission a donc été interrompue. Mais c’était sans compter sur la détermination d’Amélie. Elle a donc décidé de se porter volontaire pour reprendre du service, dans l’Ehpad de sa commune. Amélie le raconte à France Bleu Auxerre : "Les résidents sont ensemble mais on va quand même les voir constamment. On fait beaucoup d'activités. On fait des quiz musicaux avec eux, dans les couloirs évidemment. Ça leur fait plaisir. Au niveau du personnel, tout va bien, on fait ça dans la bonne humeur. On se déguise un peu. On met des faux masques avec des rires. On met des serre-têtes. On essaie de leur mettre du baume au coeur."
Alors que le confinement doit se prolonger, ce n’est pas encore le temps du repos pour Amélie et le personnel soignant, qui se bat au quotidien. Mais tous pourront prendre des vacances bien méritées cet été. L’élan de solidarité des professionnels du tourisme se poursuit. Cette fois, c’est la fédération des gîtes de France qui offre des séjours aux soignants. Dans le Gard, notamment, où une vingtaine de propriétaires ont donné leur accord, explique Lysia Jonquet, la directrice départementale du relais hôtelier, à France Bleu Gard Lozère : "Chaque jour, on a de nouveaux propriétaires qui veulent participer à cette entraide sociale. Ce sont eux qui offrent gracieusement leur hébergement pour l'après Covid-19 pour que le personnel puisse venir se reposer, se remettre un petit peu de tout le travail intensif qu'ils ont actuellement."
L'opéra s'invite à la maison
Eux n’offrent pas de séjour, mais un coup de téléphone aux enfants pour leur chanter une berceuse. Cette initiative pour le moins originale c’est celle des chanteurs du chœur de l’Opéra de Dijon ! Un privilège réservé aux enfants des soignants, des caissiers, des éboueurs. Bref tous ceux qui sont au front pendant l’épidémie. Une façon d’être solidaire, comme l’explique Anass Ismat, le chef de chœur de l’opéra de Dijon, à France Bleu Bourgogne : "Il fallait qu'on adapte un peu nos activités, Que l'on garde un lien avec le public. Si cela peut apporter un moment de réconfort. On le fait à notre façon. L'idée c'est d'apporter à la maison l'opéra."
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