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Mon info. La mairie de Rosoy dans l'Yonne livre des cartons de victuailles aux familles les plus démunies en plein confinement

Chaque jour, un tour d’horizon des initiatives, de la solidarité qui s’organise en France, en pleine épidémie de coronavirus, avec nos confrères de France Bleu.

Article rédigé par franceinfo, Xavier Monferran
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un panier et un sac remplis de victuailles. Photo d'illustration. (CEDRIC JACQUOT / MAXPPP)

Ils sont souvent les premiers maillons de la chaine de solidarité. Eux, ce sont les maires des villes et villages. Ils sont aux affaires et beaucoup ont prolongé leur mandat le temps de l’épidémie pour venir en aide aux administrés. C’est le cas de Dominique Chapuis, maire de Rosoy, dans l’Yonne, un millier d’habitants. Madame le maire prépare des colis pour une trentaine de foyers comme elle le raconte à France Bleu Auxerre : "On va trouver dans les cartons des fruits et légumes, farine, oeufs. On a des familles aux revenus amoindris. Tous ces enfants qui mangent à la cantine d'habitude, pour 3 euros le repas complet et là ça devient dur pour ces familles."

 

Il vend de la nourriture… spirituelle.  David Vergnault libraire à Vitry-le-François, dans la Marne. Il a du baisser le rideau, comme tous ses confrères à travers la France. Mais il n’a pas laissé tomber ses clients pour autant puisque tous les jeudis, David le libraire organise un drive comme il l’a expliqué à France Bleu Champagne : "Les lectures commencent à s'épuiser chez la plupart des gens. Dans mon entourage, pas mal de gens me disaient qu'ils n'avaient plus rien à lire. Ça fait aussi partie de la solidarité envers les gens de pouvoir leur fournir des lectures jusqu'à la fin du confinement."

52 choristes amateurs ensemble sur une vidéo

Voilà une initiative qui a du coffre ! Trois chorales du sud de la Manche ont décidé de se réunir virtuellement le temps d’une chanson. 52 choristes amateurs qui chantent ensemble, chacun chez soi. Le résultat est sur YouTube :

L’ensemble s’appelle Confin’air et reprend un titre des Ogres de Barback. Cette idée, c’est celle d’un chef de chœur, Dominique Gayet, joint par France Bleu Cotentin : "L'idée est venue du confinement lui-même. Ça rend créatif. On s'est dit pourquoi pas essayer de faire quelque chose, à l'image de ce qui circule, par des professionnels, sur internet. On s'est dit qu'en tant qu'amateurs, on pouvait essayer de maintenir le lien vocal entre nous. C'était un challenge."

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